La surprenante histoire de la pavlova, pâtisserie emblématique
Si les Australiens et les Néozélandais aiment à se chamailler quant à l’origine exacte de la pavlova, ils restent fermement convaincus que chacun d’entre eux a inventé cette pâtisserie emblématique.
En Australie, peu de temps après avoir décortiqué la dernière crevette à l’occasion des fêtes de fin d’année, le magnifique gâteau blanc meringué garni de crème et de fruits vient trôner sur les tables à travers le pays.
Synonyme de célébrations estivales, la pavlova est une délicieuse pâtisserie sucrée rafraîchissante que l’on mange à une époque où la chaleur est pesante. En Nouvelle-Zélande, il en est exactement de même… Voici ce que vous devez savoir sur la surprenante histoire de la pavlova.
Histoire de la Pavlova : le match Australie – Nouvelle-Zélande qui n’en finit pas
Le dessert mythique, la pavlova, doit son nom à la ballerine russe, Anna Pavlova, une star des années 20, montée sur scène en Australie et en Nouvelle-Zélande à l’occasion de tournées. Du côté australien, on pense fermement que la pavlova est une création locale. Chez les Néozélandais, les croyances sont les mêmes, à l’exception près que la pavlova serait en effet née… chez eux.
Comment un dessert aussi délicieux que la pavlova (on peut également dire « le pavlova) peut-il être à l’origine d’une dispute entre deux nations ? Après tout, la meringue croustillante à l’extérieur et moelleuse à l’intérieur, ainsi que l’épaisse couche de crème fouettée très onctueuse sont d’une douceur telle qu’il est difficile de comprendre qu’elle peut être source de désaccords en Océanie !
C’est surtout pendant les fêtes que les Australiens et les Néozélandais consomment chacun « leur » dessert national. Un bel hommage, en tout cas, à la danseuse qui fit chavirer tous les cœurs, « la Pavlova », Anna Matveïevna Pavlova (1881 – 1931).
Si le nom du dessert, la pavlova, est attribué à la ballerine au tutu aussi léger que la meringue et la crème fouettée, l’invention de la pâtisserie, quant à elle, reste un éternel débat. Selon l’un des biographes de la danseuse russe, c’est le chef d’un palace de Wellington qui aurait eu l’inspiration nécessaire pour confectionner la pavlova. Une version que même le prestigieux dictionnaire d’Oxford a officialisée en 2010, d’autant plus que les premières traces écrites de la recette de la pavlova se trouvent bel et bien en Nouvelle-Zélande.
Du côté des Australiens, rien n’y fait : la pâtisserie a été créée par le maître queux de l’hôtel Esplanade de Perth en 1935.
Voici donc l’histoire de la pavlova révélée.
La pavlova : l’essentiel est dans les ingrédients de base !
Si les débats quant à l’origine de la pavlova persistent, une chose reste inchangée : les ingrédients et les composantes de cette délicieuse pâtisserie, à savoir :
– La base de la pavlova, composée majoritairement de blancs d’œufs, de sucre blanc (tout savoir sur la meringue)
– La crème fouettée, obtenue à partir de crème fleurette bien froide à laquelle on ajoute du sucre et du sucre vanillé
– La garniture, qui s’ajoute au gré des goûts et des envies : fruits rouges, abricots rôtis, lavande…
Pâtisserie néo-zélandaise et australienne emblématique, la pavlova est aujourd’hui très présente sur les tables anglo-saxonnes … mais également en France ! On aime sa générosité, son crémeux, son craquant, son côté aérien et léger… Dès la première cuillère, le ton est donné et l’on ne peut que se réjouir des sensations apportées en bouche par la meringue et la crème fouettée. Une symphonie de textures et de goûts qui fait frémir les connaisseurs et les fins gourmets.